Océan Durable

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octobre 2010

22 octobre 2010

Cascais

Nous sommes arrivés à Cascais le mercredi 20 octobre après une navigation de 2 jours et une nuit très tranquille depuis Figuiera da Foz (5 à 10 noeuds, de NE, mer belle à calme). Cette navigation nous a permis de voir Nazaré, São Martinho do Porto, Peniche, depuis la mer en rasant la côte, ce qui a évoqué quelques souvenirs pour moi.
Cabo Roca
Le slalom permanent entre les casiers de jour comme de nuit (merci la pleine lune) est un peu stressant. Avec les lignes de traîne à l'eau (de jour), nous cherchons à les éviter à tout prix ! Les pêcheurs portugais les disposent sur une bande allant de la côte jusqu'à une profondeur d'environ 100 mètres. On se demande encore comme ils font pour les faire tenir au fond.

La pêche a été bonne avec deux grosses bonites (thon jaune svp...) que nous partageons avec Maud et Sébastien que nous retrouvons dans la marina.
Arrivée à Cascais, Sintra dans le fond
Excellent accueil de la part de la marina, très pro. On nous offre une bouteille de vin en guise de bienvenue. En revanche, ambiance camping dans la marina, nous sommes "parqués" avec d'autres voiliers de voyage : antenne Wifi + portable allumés en permanence pour faire du Skype, apéros, travaux, peu d'échanges avec le voisinage. Rien à voir avec un mouillage paisible...

Nous allons profiter des quelques jours ici pour découvrir Cascais, re-visiter Lisbonne et Sintra et faire une escale technique (en particulier réparer le renfort de jaumière dont la stratification est à reprendre) avant de reprendre la mer pour les Canaries. En effet, nous sommes en retard sur notre programme et décidons de ne pas nous rendre à Madère.Lisbonne

17 octobre 2010

Figueira Da Foz, Portugal

Nous dirigeant vers Pavoa de Vadzim, nous avons finalement décidé dans la journée du vendredi de prolonger la nav de nuit et rejoindre le port de Figueira Da Foz afin de descendre plus rapidement vers Cascais. Les conditions de mer étaient excellentes, le voilier qui file à 5,5 noeuds, un petit 10 noeuds de vent orienté de NE molissant, la mer est belle. C'est parti pour la nuit.
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Je profite d'un quart de 21h à 2h du matin entourés de dauphins, demi-lune, planctons à gogo dans l'eau dans le sillage du voilier... Chet Baker, Patricia Barber sont là dans mes oreilles... Un grand moment... beaucoup de bonheur à la barre ! Je dors 4 heures pendant que Clara découvre la navigation de nuit, et s'assure que les quelques cargos ne font pas route collision avec nous. Je reprends la barre vers 6 heures du matin.

Entourés de dauphins, de jour comme de nuit, nous pensons que le voilier est un véritable aspirateur à mammifères marins... (vidéos à venir)
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Samedi 16 octobre : l'arrivée à Figueira da Foz assez facile, nous remontons la rivière pour nous rendre dans la marina. Excellent accueil de la part du douanier et du responsable de la marina qui parle un peu français. Nous réalisons les formalités nécessaires à notre entrée au Portugal et installons le voilier à un bout de ponton. Royal, nous sommes peu de bateaux, le prix de la marina raisonnable (20 euros environ), comparé au prix payé à Baiona (plus de 42 euros par nuit) où les sanitaires étaient d'une qualité très médiocre. La vieille ville de Figuiera Da Foz me fait penser au Cap Vert. Pavés dans toutes les rues, couleurs passées sur les maisons, faïence et azulejos.

L'accueil des Portugais est à la hauteur de mon souvenir, quelle gentillesse. Le responsable de la marina nous communique une adresse de restaurant pour manger de la sardine grillée à volonté pour 7,50 euros. Nous nous y rendons très rapidement après une bonne douche (dans des sanitaires carrelés bien entendu). L'accueil du Nucleo Sportinguista est familial, et nous nous régalons !
Marina de Figueira Da Foz
Après une bonne nuit, nous rentrons d'une journée à Coimbra, en train, où nous nous avons pu découvrir une ville magnifique (bientôt des photos) et profiter de la douceur Portugaise avec plus de 25 degrés et un soleil magnifique !

15 octobre 2010

Camarinias, Cap Finisterre, Baiona

Nous avons pu repartir de la Corogne après une semaine scotchés au port à attendre la bonne fenêtre météo (3 dépressions successives).

Après une journée de navigation dans 20 à 25 noeuds de NE et une mer hachée par deux houles NE et NW, nous arrivons à Camarinias, petit port de pêche situé dans une magnifique baie, un beau contraste avec le gros port de la Corogne.
Dauphins
Nous rencontrons un catamaran avec 5 français à bord, qui remontent les côtes portugaises et espagnoles. Leur catamaran est dans un piteux état, et le chef de bord comme les stagiaires se sont fait piéger par une association peu scrupuleuse qui leur a fourni un voilier à la ramasse. Pas de carte papier, pas de traceur, juste un guide IMRAY et le GPS (routier svp) du chef de bord comme seul moyen pour réaliser les approches... Cela ne donne pas envie.

Nous reprenons la mer le mardi et partons pour 80 miles en direction de Baiona. Un vent de NE de 20 noeuds au portant nous permet de passer le Cap Finisterre à plus de 8,5 noeuds entourés par des bancs entiers de dauphins. Incroyable, nous n'en avions jamais vu autant... Ils sont là par bancs entiers à entourer le voilier qui trace sa route dans une belle mer.

Le Cap Finisterre passé, le vent descend à 8 noeuds et nous terminons l'arrivée à Baiona au moteur de nuit à 1h30. Nous arrivons dans la marina de Puerto deportivo Baiona : catway superbes, en revanche la marina se révelera chère (plus de 40 euros pour un 14m) par rapport à la qualité des sanitaires (deux blocs sanitaires dans deux blocs modulaires, sales, et sans eau chaude,...).

Iles Cies
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Après une grasse matinée bien méritée, nous visitons le coin. Très prisées des touristes, la vieille ville est charmante, vieilles ruelles et vue plongeante sur la baie de Vigo et les Iles Cies (parc naturel).

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8 octobre 2010

Vidéo n°1 : dans le Golfe de Gascogne on trouve de belles choses (pas juste des ordures...)

On ne s'en lasse pas, et vous ?

3 octobre 2010

L'heure Espagnole

Nous sommes finalement restés au port de la Corogne, la fenêtre météo n'étant vraiment pas bonne, et sommes maintenant bloqués pour plusieurs jours, plusieurs dépressions successives sont prévues. En ce moment, entre 20 et 35 nœuds nous chahutent dans le port.
Avantage : nous restons amarinés car le voilier, qui se dandine sur ses amarres (pas top du tout pour les amarres), le clapot du port dès le passage d'un bateau de pêche ), nous donne l'impression d'être en mer. Marina Real, Corogne
Inconvénient : pas moyen de partir, sous peine de se faire brasser dehors par le vent fort et la houle certaine. Seule solution, prendre son mal en patience et attendre la bonne fenêtre météo afin de passer le Cap Finistère et descendre rapidement vers Porto puis Lisbonne. La question reste à savoir quand nous pourrons repartir...

Au port, nous avons fait la connaissance de Maud et Sébastien qui naviguent sur un Contessa 26 qu'ils ont entièrement retapé pour réaliser un tour du monde à la voile.
Le Contessa 26 de Maud et Sébastien
Admiratifs devant leur détermination, vu la taille du voilier, nous profitons de l'attente pour dîner ensemble et échanger sur la difficulté à trouver de l'accastillage à la Corogne. Nous feuilletons ensemble les catalogues français d'accastillage en nous disant "ha si j'avais su, j'aurais aussi commandé tel ou tel article !".

Au premier abord la ville de La Corogne nous a paru bien morne et déserte (nous sommes arrivés un jour gris de grève générale, sur son de cornemuse et nous sommes promenés à l'heure de la sieste...).
Plage de la CorogneNous prenons le temps de découvrir tous les quartiers de cette ville, qui finalement se montre plus intéressante que prévue, et le temps de vivre à l'heure espagnole !
Tour de l'horloge