Ce questionnaire est exclusivement destiné aux propriétaires de voiliers (ou bateau à moteur). Il est anonyme, et ces informations vont nous permettre de réaliser une étude plus approfondie sur l'éco-responsabilité en mer. Merci par avance de vos réponses.
Mot-clé - mer
1 septembre 2011
Vidéo n°15 : transat retour Açores - Bretagne
Par JP le 1 septembre 2011, 20:29 - Toutes nos vidéos
21 février 2011
Propriétaire d'un voilier, répondez à notre enquête !
Par JP le 21 février 2011, 21:26 - Nos valeurs
15 décembre 2010
Vidéo n°2 : du Cap Finisterre à Cascais
Par JP le 15 décembre 2010, 22:37 - Toutes nos vidéos
Mieux vaut tard que jamais... Après quelques soucis techniques, voici une autre vidéo !
14 décembre 2010
Las Palmas, retour à la ville après une nuit mouvementée...
Par Clara le 14 décembre 2010, 13:46 - Parcours
Nous sommes arrivés dimanche en début d'après-midi à Las Palmas sur l'île de Gran Canaria.
Partis de la Graciosa samedi midi, avec un vent modéré de N, nous naviguons à la voile une bonne partie de l'après-midi. Nous voyons s'éloigner les collines dorées de la Graciosa et les montagnes volcaniques noires de Lanzarote en face. Quelle belle escale cette île !
Au loin se forment de gros nuages et vers 19h nous percevons le bruit d'un orage... le début d'une nuit mouvementée : 3 heures plus tard, devant nous à tribord (heureusement pour nous à plus de 25 milles image radar à l'appui) foudre et éclairs déchirent le ciel. Nous décidons de couper notre électronique, et en "petits joueurs", sans vraiment savoir si le vent allait monter brusquement, nous affalons la grand voile et poursuivons sous génois + moteur histoire d'être prêts à réduire le génois rapidement.
Nous tentons ensuite d'aller à l'opposé des orages, mais dans une nuit d'encre, tout n'est pas si facile. Mieux vaut prévenir que guérir ! Il semble que les orages se déplacent souvent à l'opposé des vents synoptiques et c'est surtout la mer qui attire la foudre plus que le mât (dixit un bon bouquin FFV!).
Partis pour une nav de 24h, annoncée tranquille avec 10-15 nœuds de N, nous avons droit à des sautes de vent : 10 nœuds de N à la sortie du chenal de Graciosa et Fuerteventura, 15 à 25 nœuds de SE vers 22h, puis retour d'un vent de N/NO de 20 nœuds vers 3h. Une nuit assez stressante : nous avions peur de mettre à mal l'électronique. Vivre un orage à terre est facile (hormis à 3000 m en montagne...!), le vivre en mer est une toute autre expérience : pas moyen de s'abriter, surtout avec un mât de 17m pointant vers le ciel, même si dans l'absolu il y a peu de risque, cela reste psychologique !
Au matin, nous apercevons le Teide, plus haut sommet volcanique de Tenerife, ainsi que les montagnes de Gran Canaria au soleil levant.
Nous mettons quelques heures pour atteindre Las Palmas dans une mer courte avec un vent de NO de 20-25 noeuds forcissant.
Cette escale nous permet d'accueillir Martine, la maman de Clara, venue nous rejoindre pour une dizaine de jours aux Canaries. Elle est maintenant installée dans la cabine arrière tribord et découvre le fonctionnement du thermocouple de la gazinière pour nous cuisiner des petits plats.
Las Palmas ressemble un peu à la Corogne. Elle fait partie des 10 plus grandes villes espagnoles et il n'y a aucune comparaison avec le havre de paix de la Graciosa... Nous trouvons un beau marché avec plein de fruits frais des Canaries pour accompagner les bonites pêchées durant notre navigation (3 en tout !).
Pour consoler Jean-Philippe de ne pas avoir pêché de dorade coryphène, notre voisin de ponton allemand Rolph (voilier Orpheus) nous propose des morceaux choisis d'une dorade coryphène de 25 kg qu'il a attrapée en venant à Las Palmas. Voici le film de la capture du poisson par Rolph. Ame sensible s'abstenir !
11 novembre 2010
Notre vie, dit une vague, est trop brève...
Par JP le 11 novembre 2010, 19:38 - Parcours
... Mais l'autre lui répond : ma soeur Sa brièveté fait sa douceur. - Jean Richepin
Suite à la dépression (que vous devez connaître actuellement sur la France), les vagues sont venues nous tenir compagnie hier à la marina. Pour repartir, nous attendons un colis de matériel (un grand merci à Stéphane) ainsi qu'une bonne fenêtre météo.
Le temps nous semble long, aussi nous nous occupons avec des petits bricolages sur le voilier : couture de dessus de banquettes, énième rangement, mise en place de l'accastillage du spi, courses au marché local bien achalandé avec des fruits à gogo pour un prix vraiment intéressant, 0,90 € le kilo d'oranges, 2,80 € le kilo d'olives fraîches, des kakis bien mûrs (JP adore !), des grenades,...
Nous rédigeons également des articles sur l'extranet de l'association
l'Enfant@L'hôpital, pour des enfants hospitalisés et des adolescents en
détention, avec lesquels nous partageons à distance notre aventure !
Au fait, on voulait vous dire qu'on avait bien pensé à vous samedi dernier : avant la dépression, nous avons profité d'une magnifique journée avec 31° au soleil pour nous rendre... à la plage et profiter d'une baignade (la première depuis notre départ).
15 octobre 2010
Camarinias, Cap Finisterre, Baiona
Par JP le 15 octobre 2010, 09:49 - Parcours
Nous avons pu repartir de la Corogne après une semaine scotchés au port à attendre la bonne fenêtre météo (3 dépressions successives).
Après une journée de navigation dans 20 à 25 noeuds de NE et une mer hachée par deux houles NE et NW, nous arrivons à Camarinias, petit port de pêche situé dans une magnifique baie, un beau contraste avec le gros port de la Corogne.
Nous rencontrons un catamaran avec 5 français à bord, qui remontent les côtes portugaises et espagnoles. Leur catamaran est dans un piteux état, et le chef de bord comme les stagiaires se sont fait piéger par une association peu scrupuleuse qui leur a fourni un voilier à la ramasse. Pas de carte papier, pas de traceur, juste un guide IMRAY et le GPS (routier svp) du chef de bord comme seul moyen pour réaliser les approches... Cela ne donne pas envie.
Nous reprenons la mer le mardi et partons pour 80 miles en direction de Baiona. Un vent de NE de 20 noeuds au portant nous permet de passer le Cap Finisterre à plus de 8,5 noeuds entourés par des bancs entiers de dauphins. Incroyable, nous n'en avions jamais vu autant... Ils sont là par bancs entiers à entourer le voilier qui trace sa route dans une belle mer.
Le Cap Finisterre passé, le vent descend à 8 noeuds et nous terminons l'arrivée à Baiona au moteur de nuit à 1h30. Nous arrivons dans la marina de Puerto deportivo Baiona : catway superbes, en revanche la marina se révelera chère (plus de 40 euros pour un 14m) par rapport à la qualité des sanitaires (deux blocs sanitaires dans deux blocs modulaires, sales, et sans eau chaude,...).
Après une grasse matinée bien méritée, nous visitons le coin. Très prisées des touristes, la vieille ville est charmante, vieilles ruelles et vue plongeante sur la baie de Vigo et les Iles Cies (parc naturel).
18 août 2010
La mer n'est pas une poubelle !
Par JP le 18 août 2010, 22:07 - Nos valeurs
Petit aperçu de ce que l'homme fait subir aux océans et durée de vie des déchets en merSource : Surfrider Foundation Europe , téléchargez le poster complet au format pdf
Enjeux et problèmes
Depuis la fin du XXe siècle, avec l'utilisation croissante de polymères de synthèse (matières plastiques essentiellement), de verre, d'inox très peu dégradables, l'impact des déchets marins d'origine humaine a pris une importance croissante.
Ces déchets sont inesthétiques et dangereux :
- pour des raisons de biotoxicité affectant les écosystèmes marins et de nombreux organismes marins, dont en particulier les poissons, oiseaux de mer, reptiles marins, mammifères marins (dont cétacés) et/ou
- parce que certains de ces déchets constituent une menace physique pour les navires. Rien qu'en 2005, il y a eu 269 déclaration d'accidents maritimes dus à des collisions avec des déchets flottants ou entre deux eaux ou submergés qui ont causé 15 morts, 116 blessés et 2,9 millions USD de pertes.
De plus, les déchets flottants très lentement dégradables et transportés sur de grandes distances par les courants sont un des vecteurs possibles de diffusion d'espèces envahissantes ou invasives. Les additifs ou composants de ces plastiques préoccupent les chercheurs, notamment le bisphénol A.
Source : Wikipédia