Océan Durable

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Mot-clé - voile

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13 juillet 2011

L'arrivée est proche !

Notre position mercredi 13 juillet 2011 à 14h00 UTC :
47°00.54 N
05°11.56 O

Cap : 80° N, direction Belle-île
Vent : nord à nord-ouest, 12 à 15 noeuds, diminuant
Houle : 0,5 m
Vitesse : 6,5 Nds
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Du grand bonheur à la barre : nous venons de parcourir 155 miles en 24h au travers, dans une mer houleuse d'environ 2m et hachée hier après midi, qui s'est enfin calmée en milieu de nuit. La traversée des rails s'est effectuée sans grande difficulté, perpendiculairement à une vitesse moyenne d'environ 7,5 noeuds ! Le traffic cargos est important, et nous contactons deux cargos qui semblent ne pas nous avoir vus ni à l'AIS ni au radar.

Au lever du soleil, Guillaume prend une magnifique bonite d'environ 2,5 kg.

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Il était temps ! Clara a engagé un rangement en règle du voilier et JP se demande comment profiter encore un peu de la navigation et du voilier. Notre arrivée au barrage d'Arzal est prévue jeudi 14 juillet avec l'écluse de la fin d'après-midi. L'occasion d'ouvrir la dernière bouteille de champagne qui a fait l'aller-retour dans nos fonds de cale pour fêter l'événenement.


En attendant, nous naviguons en mer d'Iroise, accueillis par des bancs de dauphins communs qui saluent notre retour !

12 juillet 2011

Cassoulet houleux à la sauce cargos

Notre position à 21h00 UTC, mardi 12 juillet 2011
46°54.97 N
7040.95 O

Vent 20 à 25 noeuds de N, virant nord ouest
Vitesse : 7,2 noeuds
Cap : 87° N

Après 24h de moteur (les films Sharkwater et Ocean visualisés par un temps calme), le vent est enfin revenu hier soir dans la nuit, nous permettant de retrouver une vitesse d'environ 140 miles nautiques en 24h.

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Nous sommes sous 3 ris et trinquette, après une belle journée dans une mer formée et un vent de plus de 25 noeuds.
Nous sommes maintenant 200 miles nautique de Belle-Ile et traversons de nuit les rails au large du Finistère. De nombreux cargos nous attendent, notre AIS va nous servir à slalomer entre les tas de ferraille motorisés. Les quarts de cette nuit vont être agités et plein de suspens, l'occasion de parler russe ou indien à la VHF.

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Guillaume prend le temps de contempler la mer et les réserves de nourriture (en particulier celles de l'océan), Clara a verifié les coutures de la toile anti-roulis (forte houle depuis quelques heures=longue sieste), alors que JP a vu des dauphins et le souffle d'une baleine.

9 juillet 2011

Un peu de repos entre deux cétacés

Notre position le samedi 9 juillet 2011 à 17h40 UTC :
44°36.03 N
15°19.15 O

Vent : de nord-ouest, faible moins de 8 noeuds
Houle : 0,5 m d'ouest
Cap : 50° N
Vitesse : 5 Nds (moteur)

Après une nuit reposante et 130 miles avalés en 24 heures avec une bonne brise d'environ 15 à 20 noeuds au travers, le vent est aux abonnés absents depuis 13h00. Aussi, nous avançons maintenant au moteur. Guillaume a dit un mot interdit à bord hier soir (vous savez ce "machin avec deux grandes oreilles et une petite queue blanche et ronde") lors de notre diner au confit de canard. Et c'est le hale-bas qui semble HS ce matin !
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Malgré notre acharnement et les lignes à l'eau dès le lever du soleil, nous n'avons toujours pas repris de poisson. En revanche, de gros cétacés viennent nous saluer, des rorquals communs d'environ 18m à 20m, avec leur souffle facilement identifiable à l'horizon avec l'expiration d'un nuage d'eau à quelques mètres de hauteur.
Nous avons croisé deux cargos cette nuit, dont un que nous avons tenté d'appeler à la VHF pour lui demander de nous éviter et qui nous a simplement répondu au bout de 10 minutes : " Ok, ok " avec un fort accent russe. Un peu l'impression d'avoir sorti l'homme de veille de son sommeil.
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Avec un magnifique soleil et nous profitons de ce moment d'accalmie pour nous reposer sur le pont du bateau, prendre une bonne douche chaude. Guillaume vient d'ailleurs d'entamer une longue sieste d'environ 6h et il dort toujours ! Nous faisons maintenant route à proximité d'un voilier allemand (EDEN) qui remonte vers l'Angleterre et préparons à dîner. Dîner que nous prendrons assis sur la grande bleue avec le soleil couchant, en pensant bien à vous cher lecteur !

8 juillet 2011

Refus de priorité en plein Atlantique

Notre position le vendredi 8 juillet 2011 à 14h00 UTC :
43°32.22 N
18°06.35 O

Houle : elle s'apaise à environ 1m
Vent : après une bulle d'ouest au environ de 30 à 35 noeuds pendant toute la nuit, nous avons encore 20 noeuds d'ouest ce matin
Cap : 67°N
Jour 4 : 125 miles parcourus (petit score...)

Hier soir, Guillaume a enfin pris une magnifique bonite et nous la cuisinons chaude et froide avec du riz.

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Nous avons eu une nuit soutenue et avons dû affaler la GV et ariser au maximum la trinquette avec de belles rafales à plus de 35 noeuds et une mer croisée d'environ 3 à 4 m. Au petit matin, le vent a bien baissé, la mer s'est calmée et nous constatons que le vit-de-mûlet est endommagé. Incroyable, la pièce est fendue en 3. La bôme ne tient à plus grand chose...

P1170782.jpgAu même moment, nous n'hallucinions pas (encore), une baleine d'environ 18 à 20 m surgit à l'arrière du voilier à environ 5 mètres et passe de tribord à babord sous la ligne de traîne. Nous venons de lui faire un refus de priorité en plein Atlantique ! Elle nous signifie la chose par un souffle puissant...

Nous réalisons la réparation du vit-de-mûlet tel des joueurs de LEGO en 30 minutes chrono. Nous avions heureusement à bord la pièce de rechange (merci Maurice N.)... le voilier repart. Clara est sortie de sa léthargie (il était temps) et mange à nouveau, nous observons notre premier cargo, le soleil revient ce midi, les vestes de quart commencent à sécher et Belle-île n'est plus qu'à 676 miles nautique ! Tudo bem !

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7 juillet 2011

Surveiller sa ligne...

Notre position le 7 juillet 2011, à 14h00 UTC :
42°43.81 N
20°45.43 O

Vent : 25 noeuds d'ouest
Cap fond : 45° N
Vitesse : 6,5 noeuds environ
Houle : 2 à 3 m de nord-ouest

Nous avons parcourus 150 miles pour cette 3ème journée, la nuit a été favorable et au portant.
Nous avons croisé hier soir au coucher du soleil 3 gros cachalots : ils nous ont offert un magnifique spectacle avec le mouvement si particulier de leur queue avant de sonder à plusieurs centaines de mètres pour attraper des calamars géants.

Guillaume fait attention à sa ligne... de traîne. Après son quart dans une nuit froide et humide et alors qu'il dormait, une touche ce matin, qui s'est malheureusement échappée (5kg environ).

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Clara se remet doucement d'une nuit difficile et s'alimente de façon plus régulière. Du côté de JP, il a profité d'un long quart cette nuit pour regarder filer les étoiles. Tout l'équipage ainsi que le voilier se portent bien !

6 juillet 2011

Quart de nuit et pommes de terre au gyro-compas

Notre position le mercredi 6 juillet 2011 à 14h UTC

41°12.51 N
23°21.56 O

Vent : 12 à 18 noeuds, NO
Vitesse : 5,8 noeuds
Cap : 68° N
Houle : 1m5 à 2m
Environ 125 miles parcourus en 24h pour cette deuxième journée, avec des vents faibles et oscillants pendant nuit. De quoi bien s'énerver tout seul en quart...
Toujours pas de poissons ni de bateaux en vue. Le menu du jour : Guillaume vient de cuisiner un magnifique plat de pommes de terre lardons, accompagné d'une poire. Clara mange enfin ! Les quarts sont longs et les nuits agitées. Guillaume nous fait part de ses rêves dès le petit matin 14h00... !

5 juillet 2011

Soleil et vent faible

Notre position le 5 juillet à 14h00 UTC :
Jour n°1 - 130 miles parcourus depuis Angra Do Heroismo à Terceira
40°02.54 N
25°31.17 O

Vent : 10 noeuds environ de O-NO
Cap : 50° N
Houle : 1,5 m de NO
Vitesse : 5,5 Nds

Tout l'équipage s'amarine doucement, alors que les conditions météos sont clémentes. Guillaume attend avec impatience le premier poisson, alors que Clara s'est remise aux mots croisés. Nous profitons de magnifiques siestes au soleil après une nuit pluvieuse !

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15 décembre 2010

Vidéo n°2 : du Cap Finisterre à Cascais

Mieux vaut tard que jamais... Après quelques soucis techniques, voici une autre vidéo !

26 novembre 2010

Graciosa, terre promise

Après avoir profité d'un mois passé au Portugal, nous sommes arrivés hier matin sur l'archipel des Canaries à l'ile de la Graciosa après 5 jours de navigation depuis Lagos au Portugal.

Au départ, nous avions envisagé la traversée depuis Cascais, mais en arrivant devant le Cap Sao Vicente au sud du Portugal, le vent n'était plus de la partie. Arrivés à 4h du matin devant le cap Sao Vicente devant d'imposantes falaises et par une belle houle de 2m, le vent tombe complètement. Je décide de démarrer le moteur. Rien ne se passe. Les falaises imposantes du cap se rapprochent (facile à écrire, stressant à vivre). Notre batterie moteur ne délivre plus rien. Pas de moteur. Je signale notre position au CROSS Portugais et il nous suit grâce à notre AIS. L'assistance, si nous n'arrivons par à démarrer et quasi inexistante (sauf urgence humaine). On décide de gérer par nous même. Je n'ai franchement pas les idées claires après une nuit complète de veille, Clara ayant le mal de mer depuis notre départ de Cascais. C'est Clara qui trouve la solution : après avoir attendu avec beaucoup d'impatience que le soleil se lève pour recharger la batterie via les panneaux solaires, le niveau de la batterie moteur remonte un peu et on arrive à démarrer le groupe électrogène, puis le moteur inboard. Ouf !
Nous aurions pu utiliser les batteries services, mais elles étaient rendues inaccessibles avec une cabine remplie de matériel. Malgré le conseil de Maurice, j'avais fait l'impasse sur une batterie et des câbles facilement rangés sous la table du carré. Erreur de débutant !

Nous mettons le cap sur Lagos au moteur, station balnéaire d'Algarve et sa magnifique plage. Cet incident nous impose une escale rapide de 48 heures pour changer la batterie (nous le saurons par la suite, c'était en fait le régulateur du panneau solaire, connecté à la batterie moteur qui était HS et laissait échaper l'énergie de la batterie par le panneau solaire pendant la nuit ; nous trouverons la panne aux Canaries), acheter des câbles. P1070810.jpgLa bonne météo annoncée samedi avec du vent au portant ainsi que le prix de la marina (42 euros / nuit), nous ont vite décidés à repartir vers les Canaries.

Samedi et dimanche nous profitons d'un vent de 25 à 30 noeuds et d'une mer belle avec 2 à 3 m de houle, nous permettant de sortir des rails cargos dans la nuit de samedi à dimanche. Le voilier file à plus de 7,5 noeuds et jusqu'à 9,5 noeuds dans les surf. Malgré le chargement du canot et nos 11,5 tonnes, nous réalisons une bonne moyenne avec plus de 150 miles avalés en 24 heures.
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Dans la nuit de dimanche à lundi, le vent tombe sous les 6 noeuds, nous obligeant à allumer le moteur pour effectuer les... 330 miles restants. Le moteur ronronne bien, mais le niveau sonore est particulièrement épuisant pour les oreilles.

Les nuits sont magnifiques : après une heure de nuit noire à observer les étoiles, la lune nous éclaire comme en plein jour. Nous prenons facilement le rythme des quarts et nous organisons pour dormir par tranche de 3 heures.P1070885.jpg

Côté musique : Haendel, Chet Baker, Grégory Isaac sont de la partie, mais il nous arrive également d'entendre des murmures ou de la musique (opéra d'après Clara) à certains moments lié au bruit du moteur (c'est dur à supporter).

Grâce à un petit minuteur de cuisine, la personne de quart peut également s'assoupir quelques 20 minutes et faire des micros sommeils qui permettent de faire un tour d'horizon pour s'assurer des routes des cargos, de bien tenir la nuit et d'enchaîner les nuits suivantes sans être complètement HS.

Spéciale dédicace à notre boitier AIS récepteur et surtout émetteur qui signale notre présence à plus de 10 milles nautiques aux alentours (merci Pascal !).P1070855.jpg
La pêche est bonne et sortons 3 bonites, que nous mangeons immédiatement en cuisson froide citron et wasabi, ainsi qu'une daurade coryphène (aujourd'hui au barbecue !). Un régal !P1070845.jpg

Nous observons à plus de 5 reprises des bancs de dauphins, des tortues, un long cétacé non identifié (cachalot ?) confirmant que notre voilier attire la faune marine !

Après avoir tourné au moteur du lundi 1h du matin au jeudi matin 7h, nous entrons dans le petit port de la Graciosa jeudi matin. Radio ponton à Cascais, nous avait indiqué de réserver une place, ce que nous avions heureusement préalablement réalisé avant d'arriver.
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Nous constatons qu'un grand nombre de voilier arrivant sur place se font refouler car ils n'ont pas réservé. Vu les conditions annoncées pour ce we avec deux coups de vent dont un de plus de 50 noeuds annoncés de sud-ouest, il fait bon avoir une place au ponton plutôt qu'au mouillage à l'extérieur du port.

L'ambiance du petit port y est familiale et d'autres bateaux de grand voyage s'arrêtent ici après avoir réalisé la traversée de Méditerranée ou de la côte Atlantique. Avec chacun nos petits problèmes techniques à gérer. C'est la rançon du tour du mondiste certainement !
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Nous sommes ravis de poser pied à terre pour une semaine ici et espérons profiter des plages, des vagues et montagnes volcaniques environnantes, les 25 degrés et un soleil mordant ! Enfin !

17 octobre 2010

Figueira Da Foz, Portugal

Nous dirigeant vers Pavoa de Vadzim, nous avons finalement décidé dans la journée du vendredi de prolonger la nav de nuit et rejoindre le port de Figueira Da Foz afin de descendre plus rapidement vers Cascais. Les conditions de mer étaient excellentes, le voilier qui file à 5,5 noeuds, un petit 10 noeuds de vent orienté de NE molissant, la mer est belle. C'est parti pour la nuit.
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Je profite d'un quart de 21h à 2h du matin entourés de dauphins, demi-lune, planctons à gogo dans l'eau dans le sillage du voilier... Chet Baker, Patricia Barber sont là dans mes oreilles... Un grand moment... beaucoup de bonheur à la barre ! Je dors 4 heures pendant que Clara découvre la navigation de nuit, et s'assure que les quelques cargos ne font pas route collision avec nous. Je reprends la barre vers 6 heures du matin.

Entourés de dauphins, de jour comme de nuit, nous pensons que le voilier est un véritable aspirateur à mammifères marins... (vidéos à venir)
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Samedi 16 octobre : l'arrivée à Figueira da Foz assez facile, nous remontons la rivière pour nous rendre dans la marina. Excellent accueil de la part du douanier et du responsable de la marina qui parle un peu français. Nous réalisons les formalités nécessaires à notre entrée au Portugal et installons le voilier à un bout de ponton. Royal, nous sommes peu de bateaux, le prix de la marina raisonnable (20 euros environ), comparé au prix payé à Baiona (plus de 42 euros par nuit) où les sanitaires étaient d'une qualité très médiocre. La vieille ville de Figuiera Da Foz me fait penser au Cap Vert. Pavés dans toutes les rues, couleurs passées sur les maisons, faïence et azulejos.

L'accueil des Portugais est à la hauteur de mon souvenir, quelle gentillesse. Le responsable de la marina nous communique une adresse de restaurant pour manger de la sardine grillée à volonté pour 7,50 euros. Nous nous y rendons très rapidement après une bonne douche (dans des sanitaires carrelés bien entendu). L'accueil du Nucleo Sportinguista est familial, et nous nous régalons !
Marina de Figueira Da Foz
Après une bonne nuit, nous rentrons d'une journée à Coimbra, en train, où nous nous avons pu découvrir une ville magnifique (bientôt des photos) et profiter de la douceur Portugaise avec plus de 25 degrés et un soleil magnifique !

15 octobre 2010

Camarinias, Cap Finisterre, Baiona

Nous avons pu repartir de la Corogne après une semaine scotchés au port à attendre la bonne fenêtre météo (3 dépressions successives).

Après une journée de navigation dans 20 à 25 noeuds de NE et une mer hachée par deux houles NE et NW, nous arrivons à Camarinias, petit port de pêche situé dans une magnifique baie, un beau contraste avec le gros port de la Corogne.
Dauphins
Nous rencontrons un catamaran avec 5 français à bord, qui remontent les côtes portugaises et espagnoles. Leur catamaran est dans un piteux état, et le chef de bord comme les stagiaires se sont fait piéger par une association peu scrupuleuse qui leur a fourni un voilier à la ramasse. Pas de carte papier, pas de traceur, juste un guide IMRAY et le GPS (routier svp) du chef de bord comme seul moyen pour réaliser les approches... Cela ne donne pas envie.

Nous reprenons la mer le mardi et partons pour 80 miles en direction de Baiona. Un vent de NE de 20 noeuds au portant nous permet de passer le Cap Finisterre à plus de 8,5 noeuds entourés par des bancs entiers de dauphins. Incroyable, nous n'en avions jamais vu autant... Ils sont là par bancs entiers à entourer le voilier qui trace sa route dans une belle mer.

Le Cap Finisterre passé, le vent descend à 8 noeuds et nous terminons l'arrivée à Baiona au moteur de nuit à 1h30. Nous arrivons dans la marina de Puerto deportivo Baiona : catway superbes, en revanche la marina se révelera chère (plus de 40 euros pour un 14m) par rapport à la qualité des sanitaires (deux blocs sanitaires dans deux blocs modulaires, sales, et sans eau chaude,...).

Iles Cies
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Après une grasse matinée bien méritée, nous visitons le coin. Très prisées des touristes, la vieille ville est charmante, vieilles ruelles et vue plongeante sur la baie de Vigo et les Iles Cies (parc naturel).

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24 septembre 2010

Gentlemen never sail to windward

Le jour du grand départ approche. Entre plusieurs rencontres et apéros avec nos voisins de ponton de la Roche Bernard à discuter de navigations lointaines, de voiliers, de mouillages, nous avons terminé la préparation du voilier et l'équipage est fin prêt à partir.
Port de la Roche Bernard
L'avitaillement a été bouclé cette semaine (un poste très important pour le bon moral et la santé de l'équipage, objet d'un futur article), nous embarquons de quoi tenir un siège (approximativement 300 kg). Un grand merci à notre partenaire CELNAT.
Avitaillement
La BLU et le modem Pactor fonctionnent à merveille, nous permettant, via l'abonnement à l'association Sailmail, de recevoir de la météo (fichier Grib) et d'envoyer/recevoir des emails (texte uniquement) depuis le large.
Grib_24_sept.jpg
La fenêtre météo se confirme avec un flux de nord-est et du vent au portant pour notre programme : après le passage de l'écluse d'Arzal demain matin samedi, nous mettons les voiles vers le port de la Turballe pour une journée de prise en main du voilier afin de s'assurer que l'ensemble tient la route. Dimanche matin, nous prendrons la mer pour 3 jours environ direction le Cap Finistère au large de l'Espagne avec la traversée du Golfe de Gascogne.

Nous souhaitons remercier Maurice N. et son épouse, Didier et Isabelle, Pierre-Henri, Pascal, Stéphane, Martin (sur GIMCRACK) et Antoine pour leurs conseils avisés (ils se reconnaitront !)SO45.2
SO45.2
La Roche Bernard

21 juillet 2010

Visite d'adolescents à l'Institut Marie Curie de Paris

Océan Durable s'est rendu hier auprès d'enfants et d'adolescents hospitalisés à l'Institut Marie Curie à Paris.

Les adolescentes que nous avons eu l'occasion de rencontrer se sont montrées très curieuses des pays que nous allons explorer. Elles nous ont aussi posé beaucoup de questions sur la manière dont nous allons gérer l'eau et l'énergie à bord.

Nous avons aussi évoqué les animaux marins que nous espérons avoir la chance d'observer sur notre trajet.
Le requin a vraiment mauvaise réputation ... il faudra faire évoluer cette perception !

Par an :

  • Morts dues aux requins : 5 personnes
  • Morts dues aux éléphants et tigres : 100 personnes

Océan Durable vous recommande vivement ce film : Les Seigneurs de la Mer
Film documentaire de Rob Stewart de 2006
Le documentaire dénonce la pratique du shark finning qui menace d'extinction les requins. Pratiquée essentiellement dans les pays en voie de développement, elle consiste à pêcher les requins pour leur couper les ailerons puis à en rejeter les corps à la mer, la plupart du temps encore vivants.


20 juillet 2010

Des nouveaux partenaires pour le projet Océan Durable

De nouveaux partenaires s'associent au projet Océan Durable et nous soutiendront tout au long du projet.

Econav : L'objectif principal de ce collectif est la création d'une filière spécialisée de développement de l'éconavigation, regroupant institutions, chercheurs, industriels, associations et professionnels de la mer. Visitez le site du réseau www.econav.org

MC Technologies :
société basée à Quimper, MC Technologies est spécialisée en informatique et électronique Marine, www.mc-technologies.fr

Seawax Marine Coating
: est une éco entreprise dynamique spécialisée dans le développement de peintures marines innovantes. Résolument engagée dans la prise en compte des problématiques environnementales, SEAWAX MARINE COATINGS® SAS poursuit un programme de recherche global basé sur les principes du développement durable : promotion de formulations en phase aqueuse sans solvants et utilisation de matières premières végétales. Visitez leur offre de produits : www.seawaxmarinecoatings.com

Lestra Outdoor : créateur de sacs de couchage, matelas et sacs à dos, www.lestra-sport.de



Mantagua
: Depuis 2005, BREIZELEC conçoit et fabrique  des éclairages à led pour divers secteurs d’activités, en particulier le nautisme sous la marque MANTAGUA. www.mantagua.fr

Greenplaisance
: site de vente en ligne de produits éco-responsables dédiés au nautisme, www.green-plaisance.com


Quiksilver Foundation
: www.quiksilverfoundation.org

Bic Sport : spécialiste des sports de glisse, surf, windsurf,..., www.bicsport.com


Le Conseil Général du Bas-Rhin : www.bas-rhin.fr



Un grand merci à nos partenaires pour la confiance qu'ils nous accordent !

16 juillet 2010

Visite d'adolescents à Fleury-Mérogis

Océan Durable s'est rendu à Fleury-Mérogis afin de rencontrer des jeunes détenus et partager avec eux notre projet, qu'ils pourront suivre à distance.

Après une présentation rapide du projet, du parcours, nous entamons une discussion ouverte avec les 13 jeunes détenus qui souhaitaient nous rencontrer.

Ces jeunes se sont montrés très intéressés et nous ont posé un grand nombre de questions, nous ont interpellé : "Comment ferez-vous au milieu de l'Atlantique pour l'eau, la nourriture ?", "Vous allez couler !", "C'est dangereux, vous risquez de rencontrer des pirates !".

Nous avons également évoqué avec eux leurs conditions de détention : "Finalement, vous aussi vous serez dans une cellule qui flotte, sans possibilité de vous échapper..."