Océan Durable

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Mot-clé - vent

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16 janvier 2011

Vitesse de croisière

Notre position le 15 janvier à 12h00 UTC  :
N 16°55'20''
O 38°43'64''

Notre progression se poursuit à un rythme soutenu d'environ 150 miles par jour.

La pêche est bonne avec une magnifique dorade coryphène d'environ 10 kg, transformée en sushi (menu T34 pour les intimes). P1080882.jpg
La mer est assez agitée avec une petite houle de 3/4 arrière, dur de se caler à la gite : en plus des poissons volants récoltés sur le pont, vol d'assiettes régulier, maquillage sauce soja et riz,... 

Nous profitons de nuits étoilées avec la présence de la lune qui facilite grandement la navigation pour tout l'équipage !

Il nous reste environ 1286 miles à parcourir sur un total de 2000 avant notre arrivée en Guadeloupe que nous pensons atteindre en fin de semaine prochaine si le vent est de la partie.


30 décembre 2010

Suite de la traversée

Notre position :
25°17' N
16°52' O
Nous avons parcouru environ 200 miles entre hier mardi 16h de Las Palmas et ce matin 7h00, au près dans une belle houle de 3m. On prend notre marques à la gite, en attendant une bascule de vent portant d'ici demain soir. Il nous reste encore 671 miles à parcourir sur environ 5 jours avant notre arrivée à Mindelo, Cap Vert.

14 décembre 2010

Las Palmas, retour à la ville après une nuit mouvementée...

Nous sommes arrivés dimanche en début d'après-midi à Las Palmas sur l'île de Gran Canaria.

Partis de la Graciosa samedi midi, avec un vent modéré de N, nous naviguons à la voile une bonne partie de l'après-midi. Nous voyons s'éloigner les collines dorées de la Graciosa et les montagnes volcaniques noires de Lanzarote en face. Quelle belle escale cette île !

Au loin se forment de gros nuages et vers 19h nous percevons le bruit d'un orage... le début d'une nuit mouvementée : 3 heures plus tard, devant nous à tribord (heureusement pour nous à plus de 25 milles image radar à l'appui) foudre et éclairs déchirent le ciel. Nous décidons de couper notre électronique, et en "petits joueurs", sans vraiment savoir si le vent allait monter brusquement, nous affalons la grand voile et poursuivons sous génois + moteur histoire d'être prêts à réduire le génois rapidement.
Nous tentons ensuite d'aller à l'opposé des orages, mais dans une nuit d'encre, tout n'est pas si facile. Mieux vaut prévenir que guérir ! Il semble que les orages se déplacent souvent à l'opposé des vents synoptiques et c'est surtout la mer qui attire la foudre plus que le mât (dixit un bon bouquin FFV!).
Ciel d'orage
Partis pour une nav de 24h, annoncée tranquille avec 10-15 nœuds de N, nous avons droit à des sautes de vent : 10 nœuds de N à la sortie du chenal de Graciosa et Fuerteventura, 15 à 25 nœuds de SE vers 22h, puis retour d'un vent de N/NO de 20 nœuds vers 3h. Une nuit assez stressante : nous avions peur de mettre à mal l'électronique. Vivre un orage à terre est facile (hormis à 3000 m en montagne...!), le vivre en mer est une toute autre expérience : pas moyen de s'abriter, surtout avec un mât de 17m pointant vers le ciel, même si dans l'absolu il y a peu de risque, cela reste psychologique !

Au matin, nous apercevons le Teide, plus haut sommet volcanique de Tenerife, ainsi que les montagnes de Gran Canaria au soleil levant. Nous mettons quelques heures pour atteindre Las Palmas dans une mer courte avec un vent de NO de 20-25 noeuds forcissant.

Cette escale nous permet d'accueillir Martine, la maman de Clara, venue nous rejoindre pour une dizaine de jours aux Canaries. Elle est maintenant installée dans la cabine arrière tribord et découvre le fonctionnement du thermocouple de la gazinière pour nous cuisiner des petits plats.

Las Palmas ressemble un peu à la Corogne. Elle fait partie des 10 plus grandes villes espagnoles et il n'y a aucune comparaison avec le havre de paix de la Graciosa... Nous trouvons un beau marché avec plein de fruits frais des Canaries pour accompagner les bonites pêchées durant notre navigation (3 en tout !).P1080090.jpg
P1080091.jpg
Pour consoler Jean-Philippe de ne pas avoir pêché de dorade coryphène, notre voisin de ponton allemand Rolph (voilier Orpheus) nous propose des morceaux choisis d'une dorade coryphène de 25 kg qu'il a attrapée en venant à Las Palmas. Voici le film de la capture du poisson par Rolph. Ame sensible s'abstenir !

3 octobre 2010

L'heure Espagnole

Nous sommes finalement restés au port de la Corogne, la fenêtre météo n'étant vraiment pas bonne, et sommes maintenant bloqués pour plusieurs jours, plusieurs dépressions successives sont prévues. En ce moment, entre 20 et 35 nœuds nous chahutent dans le port.
Avantage : nous restons amarinés car le voilier, qui se dandine sur ses amarres (pas top du tout pour les amarres), le clapot du port dès le passage d'un bateau de pêche ), nous donne l'impression d'être en mer. Marina Real, Corogne
Inconvénient : pas moyen de partir, sous peine de se faire brasser dehors par le vent fort et la houle certaine. Seule solution, prendre son mal en patience et attendre la bonne fenêtre météo afin de passer le Cap Finistère et descendre rapidement vers Porto puis Lisbonne. La question reste à savoir quand nous pourrons repartir...

Au port, nous avons fait la connaissance de Maud et Sébastien qui naviguent sur un Contessa 26 qu'ils ont entièrement retapé pour réaliser un tour du monde à la voile.
Le Contessa 26 de Maud et Sébastien
Admiratifs devant leur détermination, vu la taille du voilier, nous profitons de l'attente pour dîner ensemble et échanger sur la difficulté à trouver de l'accastillage à la Corogne. Nous feuilletons ensemble les catalogues français d'accastillage en nous disant "ha si j'avais su, j'aurais aussi commandé tel ou tel article !".

Au premier abord la ville de La Corogne nous a paru bien morne et déserte (nous sommes arrivés un jour gris de grève générale, sur son de cornemuse et nous sommes promenés à l'heure de la sieste...).
Plage de la CorogneNous prenons le temps de découvrir tous les quartiers de cette ville, qui finalement se montre plus intéressante que prévue, et le temps de vivre à l'heure espagnole !
Tour de l'horloge