Hormis le bon entretien du voilier, notre deuxième préoccupation est la
météo. Très surprenante : un grand nombre de dépressions passent par les
Canaries (et le Portugal), avec de forts vents de SO accompagnés de pluie alors qu'en
général la pluviométrie est faible.
Les vents Alizés, qui devraient déjà être
en place, semblent ne pas vouloir montrer le bout de leur nez.
Un grand
nombre de voiliers traversant l'Atlantique attendent patiemment comme
nous une fenêtre météo, pas seulement pour traverser l'Atlantique,
souvent simplement pour rejoindre une autre île des Canaries.
L'ensemble de la flotte des globe-trotteurs véliques se retrouve
concentrée dans les marinas. Ce we est à nouveau annoncé une dépression
(la 3ème en deux semaines). Nous
espérions profiter des différents mouillages des îles, et utiliser notre matériel
de funboard et kayak que nous n'avons toujours pas sorti de la cabine arrière... il n'en est rien. Dans le port de Las Palmas entre deux cargos ?!
Mot-clé - météo
16 décembre 2010
Météo quand tu nous tiens
Par JP le 16 décembre 2010, 21:58 - Parcours
3 octobre 2010
L'heure Espagnole
Par JP le 3 octobre 2010, 00:52 - Parcours
Nous sommes finalement restés au port de la Corogne, la fenêtre météo n'étant vraiment pas bonne, et sommes maintenant bloqués pour plusieurs jours, plusieurs dépressions successives sont prévues. En ce moment, entre 20 et 35 nœuds nous chahutent dans le port.
Avantage : nous restons amarinés car le voilier, qui se dandine sur ses amarres (pas top du tout pour les amarres), le clapot du port dès le passage d'un bateau de pêche ), nous donne l'impression d'être en mer.
Inconvénient : pas moyen de partir, sous peine de se faire brasser dehors par le vent fort et la houle certaine. Seule solution, prendre son mal en patience et attendre la bonne fenêtre météo afin de passer le Cap Finistère et descendre rapidement vers Porto puis Lisbonne. La question reste à savoir quand nous pourrons repartir...
Au port, nous avons fait la connaissance de Maud et Sébastien qui naviguent sur un Contessa 26 qu'ils ont entièrement retapé pour réaliser un tour du monde à la voile.

Admiratifs devant leur détermination, vu la taille du voilier, nous profitons de l'attente pour dîner ensemble et échanger sur la difficulté à trouver de l'accastillage à la Corogne. Nous feuilletons ensemble les catalogues français d'accastillage en nous disant "ha si j'avais su, j'aurais aussi commandé tel ou tel article !".
Au premier abord la ville de La Corogne nous a paru bien morne et déserte (nous sommes arrivés un jour gris de grève générale, sur son de cornemuse et nous sommes promenés à l'heure de la sieste...).
Nous prenons le temps de découvrir tous les quartiers de cette ville, qui finalement se montre plus intéressante que prévue, et le temps de vivre à l'heure espagnole !

Avantage : nous restons amarinés car le voilier, qui se dandine sur ses amarres (pas top du tout pour les amarres), le clapot du port dès le passage d'un bateau de pêche ), nous donne l'impression d'être en mer.

Inconvénient : pas moyen de partir, sous peine de se faire brasser dehors par le vent fort et la houle certaine. Seule solution, prendre son mal en patience et attendre la bonne fenêtre météo afin de passer le Cap Finistère et descendre rapidement vers Porto puis Lisbonne. La question reste à savoir quand nous pourrons repartir...
Au port, nous avons fait la connaissance de Maud et Sébastien qui naviguent sur un Contessa 26 qu'ils ont entièrement retapé pour réaliser un tour du monde à la voile.

Admiratifs devant leur détermination, vu la taille du voilier, nous profitons de l'attente pour dîner ensemble et échanger sur la difficulté à trouver de l'accastillage à la Corogne. Nous feuilletons ensemble les catalogues français d'accastillage en nous disant "ha si j'avais su, j'aurais aussi commandé tel ou tel article !".
Au premier abord la ville de La Corogne nous a paru bien morne et déserte (nous sommes arrivés un jour gris de grève générale, sur son de cornemuse et nous sommes promenés à l'heure de la sieste...).

