Océan Durable

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26 novembre 2010

Graciosa, terre promise

Après avoir profité d'un mois passé au Portugal, nous sommes arrivés hier matin sur l'archipel des Canaries à l'ile de la Graciosa après 5 jours de navigation depuis Lagos au Portugal.

Au départ, nous avions envisagé la traversée depuis Cascais, mais en arrivant devant le Cap Sao Vicente au sud du Portugal, le vent n'était plus de la partie. Arrivés à 4h du matin devant le cap Sao Vicente devant d'imposantes falaises et par une belle houle de 2m, le vent tombe complètement. Je décide de démarrer le moteur. Rien ne se passe. Les falaises imposantes du cap se rapprochent (facile à écrire, stressant à vivre). Notre batterie moteur ne délivre plus rien. Pas de moteur. Je signale notre position au CROSS Portugais et il nous suit grâce à notre AIS. L'assistance, si nous n'arrivons par à démarrer et quasi inexistante (sauf urgence humaine). On décide de gérer par nous même. Je n'ai franchement pas les idées claires après une nuit complète de veille, Clara ayant le mal de mer depuis notre départ de Cascais. C'est Clara qui trouve la solution : après avoir attendu avec beaucoup d'impatience que le soleil se lève pour recharger la batterie via les panneaux solaires, le niveau de la batterie moteur remonte un peu et on arrive à démarrer le groupe électrogène, puis le moteur inboard. Ouf !
Nous aurions pu utiliser les batteries services, mais elles étaient rendues inaccessibles avec une cabine remplie de matériel. Malgré le conseil de Maurice, j'avais fait l'impasse sur une batterie et des câbles facilement rangés sous la table du carré. Erreur de débutant !

Nous mettons le cap sur Lagos au moteur, station balnéaire d'Algarve et sa magnifique plage. Cet incident nous impose une escale rapide de 48 heures pour changer la batterie (nous le saurons par la suite, c'était en fait le régulateur du panneau solaire, connecté à la batterie moteur qui était HS et laissait échaper l'énergie de la batterie par le panneau solaire pendant la nuit ; nous trouverons la panne aux Canaries), acheter des câbles. P1070810.jpgLa bonne météo annoncée samedi avec du vent au portant ainsi que le prix de la marina (42 euros / nuit), nous ont vite décidés à repartir vers les Canaries.

Samedi et dimanche nous profitons d'un vent de 25 à 30 noeuds et d'une mer belle avec 2 à 3 m de houle, nous permettant de sortir des rails cargos dans la nuit de samedi à dimanche. Le voilier file à plus de 7,5 noeuds et jusqu'à 9,5 noeuds dans les surf. Malgré le chargement du canot et nos 11,5 tonnes, nous réalisons une bonne moyenne avec plus de 150 miles avalés en 24 heures.
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Dans la nuit de dimanche à lundi, le vent tombe sous les 6 noeuds, nous obligeant à allumer le moteur pour effectuer les... 330 miles restants. Le moteur ronronne bien, mais le niveau sonore est particulièrement épuisant pour les oreilles.

Les nuits sont magnifiques : après une heure de nuit noire à observer les étoiles, la lune nous éclaire comme en plein jour. Nous prenons facilement le rythme des quarts et nous organisons pour dormir par tranche de 3 heures.P1070885.jpg

Côté musique : Haendel, Chet Baker, Grégory Isaac sont de la partie, mais il nous arrive également d'entendre des murmures ou de la musique (opéra d'après Clara) à certains moments lié au bruit du moteur (c'est dur à supporter).

Grâce à un petit minuteur de cuisine, la personne de quart peut également s'assoupir quelques 20 minutes et faire des micros sommeils qui permettent de faire un tour d'horizon pour s'assurer des routes des cargos, de bien tenir la nuit et d'enchaîner les nuits suivantes sans être complètement HS.

Spéciale dédicace à notre boitier AIS récepteur et surtout émetteur qui signale notre présence à plus de 10 milles nautiques aux alentours (merci Pascal !).P1070855.jpg
La pêche est bonne et sortons 3 bonites, que nous mangeons immédiatement en cuisson froide citron et wasabi, ainsi qu'une daurade coryphène (aujourd'hui au barbecue !). Un régal !P1070845.jpg

Nous observons à plus de 5 reprises des bancs de dauphins, des tortues, un long cétacé non identifié (cachalot ?) confirmant que notre voilier attire la faune marine !

Après avoir tourné au moteur du lundi 1h du matin au jeudi matin 7h, nous entrons dans le petit port de la Graciosa jeudi matin. Radio ponton à Cascais, nous avait indiqué de réserver une place, ce que nous avions heureusement préalablement réalisé avant d'arriver.
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Nous constatons qu'un grand nombre de voilier arrivant sur place se font refouler car ils n'ont pas réservé. Vu les conditions annoncées pour ce we avec deux coups de vent dont un de plus de 50 noeuds annoncés de sud-ouest, il fait bon avoir une place au ponton plutôt qu'au mouillage à l'extérieur du port.

L'ambiance du petit port y est familiale et d'autres bateaux de grand voyage s'arrêtent ici après avoir réalisé la traversée de Méditerranée ou de la côte Atlantique. Avec chacun nos petits problèmes techniques à gérer. C'est la rançon du tour du mondiste certainement !
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Nous sommes ravis de poser pied à terre pour une semaine ici et espérons profiter des plages, des vagues et montagnes volcaniques environnantes, les 25 degrés et un soleil mordant ! Enfin !

11 novembre 2010

Notre vie, dit une vague, est trop brève...

... Mais l'autre lui répond : ma soeur Sa brièveté fait sa douceur. - Jean Richepin

Suite à la dépression (que vous devez connaître actuellement sur la France), les vagues sont venues nous tenir compagnie hier à la marina. Pour repartir, nous attendons un colis de matériel (un grand merci à Stéphane) ainsi qu'une bonne fenêtre météo. DSC_0007.JPG
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Le temps nous semble long, aussi nous nous occupons avec des petits bricolages sur le voilier : couture de dessus de banquettes, énième rangement, mise en place de l'accastillage du spi, courses au marché local bien achalandé avec des fruits à gogo pour un prix vraiment intéressant, 0,90 € le kilo d'oranges, 2,80 € le kilo d'olives fraîches, des kakis bien mûrs (JP adore !), des grenades,...
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Nous rédigeons également des articles sur l'extranet de l'association l'Enfant@L'hôpital, pour des enfants hospitalisés et des adolescents en détention, avec lesquels nous partageons à distance notre aventure !

Au fait, on voulait vous dire qu'on avait bien pensé à vous samedi dernier : avant la dépression, nous avons profité d'une magnifique journée avec 31° au soleil pour nous rendre... à la plage et profiter d'une baignade (la première depuis notre départ).

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8 novembre 2010

Dépression et Mosteiro dos Jerónimos

Notre escale à Cascais s'achève. Une grosse dépression passe et des vents de 35 noeuds (25 noeuds pour l'instant dans la marina) et des vagues de 11m sont attendus sur le littoral portugais (photos à venir), ce qui nous oblige à attendre. Nous devrions repartir vers les Iles Canaries, plus précisément la Graciosa en fin de semaine.

En attendant, nous profitons de Lisbonne et d'une petite visite au Monastère de Jerónimos.Mosteiro dos Jerónimos

Le Monastère des Hiéronymites (Mosteiro dos Jerónimos) est un monastère portugais, de style manuélin, témoignage monumental de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde.

Sur l'emplacement d'un ermitage fondé par Henri le Navigateur, le roi Manuel Ier  entreprit en 1502, un peu après le retour de Vasco de Gama de son premier voyage en Inde, de bâtir un magnifique monastère destiné aux religieux de l'ordre des hiéronymites. Il a été en grande partie financé par les profits du commerce d'épices et aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du 16e siècle.

Le monastère constitue l'œuvre architecturale la plus aboutie du style manuélin. Bénéficiant de l'afflux de richesses à Lisbonne, les architectes purent se lancer dans une œuvre de grande envergure. Diogo Boitaca fut le premier architecte du chantier et adopta dès 1502 le style gothique. Mais à partir de 1517, ses successeurs modifièrent ce style et y ajoutèrent l'appareil ornemental caractéristique du style manuélin où se retrouvent diverses influences. João de Castilho, d'origine espagnole, donna à la décoration une tournure plateresque; Nicolau de Chanterene mit en relief les thèmes de la renaissance; enfin, Diogo de Torralva et Jérôme de Rouen apportèrent une note de classicisme.

Il a échappé au séisme de 1755 qui a ravagé Lisbonne mais a été endommagé pour les troupes napoléoniennes venues de France qui ont envahi le Portugal au début du 19e siècle. En 1834, avec l'expulsion de l'Ordre religieux des hiéronymites, l'église Sainte-Marie des hiéronymites (Santa-Maria de Jerónimos) est devenue une église paroissiale pour les habitants de la paroisse de Sainte-Marie de Belém (Santa Maria de Belém).

Des bâtiments ajoutés au milieu du 19e siècle à l'ouest du clocher affectent quelque peu l'harmonie architecturale de l'ensemble qui étaient jusque là respectée. On y a installé les musées de la marine et de l'archéologie.

Classé monument historique en 1907, le monastère est inscrit sur le liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983. Le 13 décembre 2007, les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne s'y réunirent pour signer un nouveau traité constitutionnel appelé traité de Lisbonne.

Source : wikipédia

22 octobre 2010

Cascais

Nous sommes arrivés à Cascais le mercredi 20 octobre après une navigation de 2 jours et une nuit très tranquille depuis Figuiera da Foz (5 à 10 noeuds, de NE, mer belle à calme). Cette navigation nous a permis de voir Nazaré, São Martinho do Porto, Peniche, depuis la mer en rasant la côte, ce qui a évoqué quelques souvenirs pour moi.
Cabo Roca
Le slalom permanent entre les casiers de jour comme de nuit (merci la pleine lune) est un peu stressant. Avec les lignes de traîne à l'eau (de jour), nous cherchons à les éviter à tout prix ! Les pêcheurs portugais les disposent sur une bande allant de la côte jusqu'à une profondeur d'environ 100 mètres. On se demande encore comme ils font pour les faire tenir au fond.

La pêche a été bonne avec deux grosses bonites (thon jaune svp...) que nous partageons avec Maud et Sébastien que nous retrouvons dans la marina.
Arrivée à Cascais, Sintra dans le fond
Excellent accueil de la part de la marina, très pro. On nous offre une bouteille de vin en guise de bienvenue. En revanche, ambiance camping dans la marina, nous sommes "parqués" avec d'autres voiliers de voyage : antenne Wifi + portable allumés en permanence pour faire du Skype, apéros, travaux, peu d'échanges avec le voisinage. Rien à voir avec un mouillage paisible...

Nous allons profiter des quelques jours ici pour découvrir Cascais, re-visiter Lisbonne et Sintra et faire une escale technique (en particulier réparer le renfort de jaumière dont la stratification est à reprendre) avant de reprendre la mer pour les Canaries. En effet, nous sommes en retard sur notre programme et décidons de ne pas nous rendre à Madère.Lisbonne

17 octobre 2010

Figueira Da Foz, Portugal

Nous dirigeant vers Pavoa de Vadzim, nous avons finalement décidé dans la journée du vendredi de prolonger la nav de nuit et rejoindre le port de Figueira Da Foz afin de descendre plus rapidement vers Cascais. Les conditions de mer étaient excellentes, le voilier qui file à 5,5 noeuds, un petit 10 noeuds de vent orienté de NE molissant, la mer est belle. C'est parti pour la nuit.
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Je profite d'un quart de 21h à 2h du matin entourés de dauphins, demi-lune, planctons à gogo dans l'eau dans le sillage du voilier... Chet Baker, Patricia Barber sont là dans mes oreilles... Un grand moment... beaucoup de bonheur à la barre ! Je dors 4 heures pendant que Clara découvre la navigation de nuit, et s'assure que les quelques cargos ne font pas route collision avec nous. Je reprends la barre vers 6 heures du matin.

Entourés de dauphins, de jour comme de nuit, nous pensons que le voilier est un véritable aspirateur à mammifères marins... (vidéos à venir)
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Samedi 16 octobre : l'arrivée à Figueira da Foz assez facile, nous remontons la rivière pour nous rendre dans la marina. Excellent accueil de la part du douanier et du responsable de la marina qui parle un peu français. Nous réalisons les formalités nécessaires à notre entrée au Portugal et installons le voilier à un bout de ponton. Royal, nous sommes peu de bateaux, le prix de la marina raisonnable (20 euros environ), comparé au prix payé à Baiona (plus de 42 euros par nuit) où les sanitaires étaient d'une qualité très médiocre. La vieille ville de Figuiera Da Foz me fait penser au Cap Vert. Pavés dans toutes les rues, couleurs passées sur les maisons, faïence et azulejos.

L'accueil des Portugais est à la hauteur de mon souvenir, quelle gentillesse. Le responsable de la marina nous communique une adresse de restaurant pour manger de la sardine grillée à volonté pour 7,50 euros. Nous nous y rendons très rapidement après une bonne douche (dans des sanitaires carrelés bien entendu). L'accueil du Nucleo Sportinguista est familial, et nous nous régalons !
Marina de Figueira Da Foz
Après une bonne nuit, nous rentrons d'une journée à Coimbra, en train, où nous nous avons pu découvrir une ville magnifique (bientôt des photos) et profiter de la douceur Portugaise avec plus de 25 degrés et un soleil magnifique !

15 octobre 2010

Camarinias, Cap Finisterre, Baiona

Nous avons pu repartir de la Corogne après une semaine scotchés au port à attendre la bonne fenêtre météo (3 dépressions successives).

Après une journée de navigation dans 20 à 25 noeuds de NE et une mer hachée par deux houles NE et NW, nous arrivons à Camarinias, petit port de pêche situé dans une magnifique baie, un beau contraste avec le gros port de la Corogne.
Dauphins
Nous rencontrons un catamaran avec 5 français à bord, qui remontent les côtes portugaises et espagnoles. Leur catamaran est dans un piteux état, et le chef de bord comme les stagiaires se sont fait piéger par une association peu scrupuleuse qui leur a fourni un voilier à la ramasse. Pas de carte papier, pas de traceur, juste un guide IMRAY et le GPS (routier svp) du chef de bord comme seul moyen pour réaliser les approches... Cela ne donne pas envie.

Nous reprenons la mer le mardi et partons pour 80 miles en direction de Baiona. Un vent de NE de 20 noeuds au portant nous permet de passer le Cap Finisterre à plus de 8,5 noeuds entourés par des bancs entiers de dauphins. Incroyable, nous n'en avions jamais vu autant... Ils sont là par bancs entiers à entourer le voilier qui trace sa route dans une belle mer.

Le Cap Finisterre passé, le vent descend à 8 noeuds et nous terminons l'arrivée à Baiona au moteur de nuit à 1h30. Nous arrivons dans la marina de Puerto deportivo Baiona : catway superbes, en revanche la marina se révelera chère (plus de 40 euros pour un 14m) par rapport à la qualité des sanitaires (deux blocs sanitaires dans deux blocs modulaires, sales, et sans eau chaude,...).

Iles Cies
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Après une grasse matinée bien méritée, nous visitons le coin. Très prisées des touristes, la vieille ville est charmante, vieilles ruelles et vue plongeante sur la baie de Vigo et les Iles Cies (parc naturel).

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3 octobre 2010

L'heure Espagnole

Nous sommes finalement restés au port de la Corogne, la fenêtre météo n'étant vraiment pas bonne, et sommes maintenant bloqués pour plusieurs jours, plusieurs dépressions successives sont prévues. En ce moment, entre 20 et 35 nœuds nous chahutent dans le port.
Avantage : nous restons amarinés car le voilier, qui se dandine sur ses amarres (pas top du tout pour les amarres), le clapot du port dès le passage d'un bateau de pêche ), nous donne l'impression d'être en mer. Marina Real, Corogne
Inconvénient : pas moyen de partir, sous peine de se faire brasser dehors par le vent fort et la houle certaine. Seule solution, prendre son mal en patience et attendre la bonne fenêtre météo afin de passer le Cap Finistère et descendre rapidement vers Porto puis Lisbonne. La question reste à savoir quand nous pourrons repartir...

Au port, nous avons fait la connaissance de Maud et Sébastien qui naviguent sur un Contessa 26 qu'ils ont entièrement retapé pour réaliser un tour du monde à la voile.
Le Contessa 26 de Maud et Sébastien
Admiratifs devant leur détermination, vu la taille du voilier, nous profitons de l'attente pour dîner ensemble et échanger sur la difficulté à trouver de l'accastillage à la Corogne. Nous feuilletons ensemble les catalogues français d'accastillage en nous disant "ha si j'avais su, j'aurais aussi commandé tel ou tel article !".

Au premier abord la ville de La Corogne nous a paru bien morne et déserte (nous sommes arrivés un jour gris de grève générale, sur son de cornemuse et nous sommes promenés à l'heure de la sieste...).
Plage de la CorogneNous prenons le temps de découvrir tous les quartiers de cette ville, qui finalement se montre plus intéressante que prévue, et le temps de vivre à l'heure espagnole !
Tour de l'horloge


29 septembre 2010

La Turballe, traversée du Gascogne et arrivée au port de la Corogne

Après un départ dimanche matin du port de la Turballe, nous sommes arrivés au port de la Corogne (Espagne) ce matin mercredi 29 septembre vers 11h00.
Nous avons à notre bord Marie-B et Philippe qui se joignent à nous pour la traversée et quelques jours de navigation.
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Dimanche, un bon 15 nœuds et quelques pointes à 19 nœuds de travers, 1,5 à 2m de houle, et un cap au 230° nous a permis de manger des miles rapidement. Un oiseau (venant de Belle-Ile sûrement) se pose sur le voilier quelques instants avant de reprendre ses esprits.
Les dauphins nous accueillent dans le Golfe de Gascogne et notre première nuit de navigation sous les étoiles et la pleine lune démarre. Magique !
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Lundi, peu de vent (entre 5 et 8 nœuds) et nous passons une bonne partie de la journée au moteur.
Mardi, une journée à pêcher (une bonite) et à alterner moteur & voile. Petit incident avec un courroie mal tendue qui claque, nous la changeons rapidement. En fin de journée, la côte espagnole apparaît ainsi que les nombreux phares de Galice.
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L'approche de la Corogne est longue. Nous croisons de nuit plusieurs bateaux de pêche (dont un qui se montrera agressif en faisant volontairement route collision avec nous) et petits cargos avant d'atteindre le port dans la matinée de mercredi. Nous venons de parcourir environ 300 miles en 3 jours et 3 nuits passées en mer.

Après une bonne douche, nous profitons des plaisirs culinaires de Galice avec du poulpe et une bonne bière fraiche !

La météo annonce une bascule de vent avec une dépression arrivant par l'ouest, aussi nous décidons de repartir dans la nuit vers 5h, direction le Cap Finistère et la Rias de Arosa vers Vilagarcia.

24 septembre 2010

Gentlemen never sail to windward

Le jour du grand départ approche. Entre plusieurs rencontres et apéros avec nos voisins de ponton de la Roche Bernard à discuter de navigations lointaines, de voiliers, de mouillages, nous avons terminé la préparation du voilier et l'équipage est fin prêt à partir.
Port de la Roche Bernard
L'avitaillement a été bouclé cette semaine (un poste très important pour le bon moral et la santé de l'équipage, objet d'un futur article), nous embarquons de quoi tenir un siège (approximativement 300 kg). Un grand merci à notre partenaire CELNAT.
Avitaillement
La BLU et le modem Pactor fonctionnent à merveille, nous permettant, via l'abonnement à l'association Sailmail, de recevoir de la météo (fichier Grib) et d'envoyer/recevoir des emails (texte uniquement) depuis le large.
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La fenêtre météo se confirme avec un flux de nord-est et du vent au portant pour notre programme : après le passage de l'écluse d'Arzal demain matin samedi, nous mettons les voiles vers le port de la Turballe pour une journée de prise en main du voilier afin de s'assurer que l'ensemble tient la route. Dimanche matin, nous prendrons la mer pour 3 jours environ direction le Cap Finistère au large de l'Espagne avec la traversée du Golfe de Gascogne.

Nous souhaitons remercier Maurice N. et son épouse, Didier et Isabelle, Pierre-Henri, Pascal, Stéphane, Martin (sur GIMCRACK) et Antoine pour leurs conseils avisés (ils se reconnaitront !)SO45.2
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La Roche Bernard

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