Océan Durable

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16 janvier 2011

Vitesse de croisière

Notre position le 15 janvier à 12h00 UTC  :
N 16°55'20''
O 38°43'64''

Notre progression se poursuit à un rythme soutenu d'environ 150 miles par jour.

La pêche est bonne avec une magnifique dorade coryphène d'environ 10 kg, transformée en sushi (menu T34 pour les intimes). P1080882.jpg
La mer est assez agitée avec une petite houle de 3/4 arrière, dur de se caler à la gite : en plus des poissons volants récoltés sur le pont, vol d'assiettes régulier, maquillage sauce soja et riz,... 

Nous profitons de nuits étoilées avec la présence de la lune qui facilite grandement la navigation pour tout l'équipage !

Il nous reste environ 1286 miles à parcourir sur un total de 2000 avant notre arrivée en Guadeloupe que nous pensons atteindre en fin de semaine prochaine si le vent est de la partie.


13 janvier 2011

Les nouvelles du 12 janvier 2011

Notre position, le 12 janvier 2011 :
16°50'13'' N
31°12'83" O

Première occasion d'écrire après 3 jours d'adaptation progressive.

Après un départ de Mindelo le 10 janvier dans un vent relativement soutenu (effet de relief oblige), la mer s'homogénéise progressivement pour laisser place à une grande houle de E/NE. Le soleil domine largement avec, depuis ce matin, quelques passages nuageux faisant une ombre salvatrice sur le bateau et permettant à Martin de recharger en crème solaire.DSC_0119.JPG
Journée particulièrement active aujourd'hui, avec un banc de dauphins à gérer sur bâbord, une dorade de 4 kg à remonter, découper et cuire (cuisson froide jus de citron à midi, filets grillés le soir). Et enfin, un cargo a croisé sur bâbord. Le gyropilote marche bien. Discret et efficace, il nous permet de dormir, lire, admirer, régler les voiles, se doucher. En plus, il n'a pas besoin de manger, vu que les carnassiers affamés arrachent tous nos leurres.
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Nous nous sommes fait bombarder par un escadron de poissons volants la nuit dernière. Il faut leur dire d'arrêter, on va bientôt manquer de munitions (citrons verts...). Pour ce qui est du parcours, nous avons simplifié au max : cap 270° jusqu'à la Guadeloupe, nous avons parcouru 131 milles hier, 143 milles aujourd'hui, ce qui (sous toute réserve) confirme nos simulations d'avant départ. Nous sommes sous GV arrisée et génois plein.

10 janvier 2011

Départ pour les Antilles

Nous partons ce midi pour transater depuis Mindelo, Cap Vert. L'équipage sur-vitaminé est composé de Clara, Martin, Antoine et Jean-Philippe. Nous espérons atteindre la Guadeloupe dans 16 jours environ et vous tiendrons informés de notre progression à travers notre site internet.
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Arnaud, en France, se charge de mettre en ligne notre position, communiquée grâce à notre BLU/Pactor et notre abonnement Sailmail.

Nous vous disons à bientôt de l'autre côté de l'océan !

7 janvier 2011

Mindelo, Cap Vert, mercredi 5 janvier

Après 7 jours et 18h de navigation, nous voici arrivés au Cap Vert, pour une brève escale afin de récupérer Antoine et Martin, qui nous rejoignent dès samedi matin pour transater avec nous.
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La navigation
Nous avons choisi de partir de Las Palmas le mardi 25 en fin de journée, une nouvelle petite dépression arrivant sur les Canaries avec des vents de SO. Il nous fallait sortir de la zone rapidement afin de ne pas nous retrouver coincés à Las Palmas. Au dire de beaucoup de Canariens, la météo est particulièrement détraquée, en général à cette période de l'année, il n'y a pas beaucoup de vents de sud. Après 2,5 jours de près dans une mer agitée avec 2 à 3 mètres de houle assez longue, nous nous sommes retrouvés dans une zone de calme, poursuivant au moteur pendant 20h environ. Le vent est alors revenu de NE oscillant entre 10 et 24 noeuds. P1080624.JPG

Enfin les alizés tant attendus et une navigation au portant ! Du bonheur, cette navigation sous les étoiles et un nouvel an passé en mer. Au fur et à mesure de la descente vers le sud, la chaleur fut croissante et l'air chargé en sable en provenance d'Afrique. Attaquée en bottes et veste de quart, la navigation se termine en short et t-shirt. Notre arrivée à Mindelo a eu lieu de jour, dans cette baie très particulière, entourée de montagnes à 360 degrés. 
P1080672.JPGLa veille

Jusqu'à maintenant, nous réalisions une veille régulière avec des quarts de 2 heures, la personne de quart se reposant par tranche de 20 minutes dans le cockpit. Pour cela nous utilisons un minuteur de cuisine. Vu du nombre de cargos croisés (6 en 3 jours), nous avons décidé d'assurer une veille plus light : mise en route du détecteur de radar Mer Veille, notre AIS étant récepteur mais également émetteur indique notre position aux cargos environnants (nous disposons d'un CTRX Carbon de chez MC Technology). Il nous fut alors possible de dormir par tranche de 1 heure. A l'approche des côtes du Cap Vert, nous avons alors repris une veille classique, ayant constaté que certains cargos éteignent leur radar et AIS une fois quittées les côtes du Cap Vert.P1080685.JPG

Mindelo
Plus rien à voir avec ce que j'ai connu lors de mon passage à la voile en décembre 2006 : des pontons immenses et une marina flambant neuve a pris place dans la baie. P1080736.jpgLe mouillage reste toujours possible, avec la possibilité de laisser son annexe à la Marina pour... 4 euros par jour ! Mindelo change peu à peu de visage, prenant une tournure business : à la marina, l'eau (ce qu'on peut considérer comme normal vu que l'eau est rare ici), le wifi ou encore l'électricité sont payants avec une nuitée d'environ 35 euros pour un 14m. Les gardiens d'annexe ont presque disparu, laissant la place à un complexe piscine / bar / restaurant très « fashion » sur la jetée.P1160816.JPG
Certaines personnes trouvent l'escale de Mindelo inintéressante (par rapport aux autres îles). On prend pourtant ici le pouls de la capitale d'un pays singulier. Un mélange d'Afrique et de Brésil : les peaux sont noires, les yeux sont vert - bleu, les gens sont "cool", ouverts aux étrangers, parlant souvent le français (bien mieux que les espagnols qui n’alignent même pas un mot d’anglais).
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Côté formalités à l'arrivée, il faut rendre visite à l'immigration pour tamponner les passeports, puis à la police maritime pour faire la clearance d'arrivée du voilier. Les administrations travaillent d'une façon bureaucratique, il ne faut pas être pressé !
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P1080732.jpgCe pays en plein développement, laisse la part belle aux investisseurs étrangers (au plus offrant bien entendu). On sent ici que les choses vont vite, laissant souvent sur le carreau un grand nombre de locaux qui ne profitent pas de l’essor du tourisme...
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Courte escale au Cap Vert

Après 7 jours de navigation, nous voici maintenant au Cap Vert !
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Le Nouvel An est venu en douceur pendant notre traversée, sous un ciel étoilé, au portant et après avoir mangé un filet de dorade coryphène agrémenté de citron et de baies roses de Graciosa...
Nous vous souhaitons une excellente année 2011 à vous tous !

Nous sommes arrivés à Mindelo sur l'île de Sao Vicente mercredi midi et découvrons peu à peu la ville : rues pavées, lauriers roses et hibiscus fleuris, soleil de plomb et retour au portugais.P1080734.jpg

30 décembre 2010

Suite de la traversée

Notre position :
25°17' N
16°52' O
Nous avons parcouru environ 200 miles entre hier mardi 16h de Las Palmas et ce matin 7h00, au près dans une belle houle de 3m. On prend notre marques à la gite, en attendant une bascule de vent portant d'ici demain soir. Il nous reste encore 671 miles à parcourir sur environ 5 jours avant notre arrivée à Mindelo, Cap Vert.

28 décembre 2010

Départ pour le Cap Vert

Nous partons dans l'après-midi pour rejoindre le Cap Vert (Mindelo), avec environ 870 miles à parcourir. La traversée devrait durer entre 6 et 7 jours suivant le vent. Nous vous souhaitons par avance une excellente année 2011 !

24 décembre 2010

L'île de Gran Canaria vue de l'intérieur

Pendant que Jean-Philippe cherchait le tuyau introuvable et une batterie marine, nous avons pris la poudre d'escampette avec Martine et avons sillonné les rues de Las Palmas. La bonne surprise était au rendez-vous puisque nous avons découvert des jardins fleuris et bruissant de cris d'oiseaux (et d'enfants), des patios tranquilles et des balcons en bois ajourés.
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Le centre-ville ancien de Vegueta a apparemment été rénové et ses ruelles avec ses portes vernies nous ont bien plu. Nous avons été voir les sculptures des chiens de la place de la cathédrale Santa Anna qui ont donné leur nom aux îles Canaries.P1160753.jpg
Sous le soleil, c'est Noël ici aussi et les étals du marché resplendissent de mille couleurs... Nous n'avons bien sûr pas oublié Jean-Philippe et avons ramené de beaux poissons du marché. On a hésité pour le mérou mais on s'est dit que cela ne tiendrait pas sur le barbecue...
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Après quelques jours, nous avons laissé le bateau pour découvrir d'autres paysages de l'île. Après les dunes de Maspalomas et leur plage FKK (FreiKörperKultur pour ceux qui comprennent l'allemand), nous avons rapidement obliqué vers les "barrancos" du centre de Gran Canaria.
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Le paysage était époustouflant, quelque chose entre le Grand Canyon et le Maroc, et la végétation très diversifiée, une alternance de sapins, châtaigniers, euphorbes, agaves, puis des citronniers, des orangers et partout des bougainvilliers.

P1080279.jpgAu fur et à mesure que l'on a avancé dans les montagnes pour approcher le Roque Nublo (Rocher des Nuages qui porte bien son nom puisqu'il était à chaque fois dans la brume), le thermomètre a baissé jusqu'à 7°C (c'est froid pour ici) et les nuages ont caché les rochers monolithiques de basalte que nous voulions admirer...
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Rattrapage le lendemain avec une grande virée dans le nord de l'île à Arucas puis Firgas où poussent les bananiers typiques des Canaries. Nous sommes ensuite passés par Atanara, une minuscule bourgade accrochée à la falaise qui nous a offert un panorama de rêve.
Plusieurs heures ont été nécessaires pour redescendre vers la mer par des routes très sinueuses (spéciale dédicace pour le chauffeur JP qui sait heureusement conduire en montagne) puis longer la côte ouest de l'île.P1080289.jpg
Les falaises de plus de 500 mètres plongeant dans la mer étaient d'autant plus impressionnantes que la route que nous avions prise (la seule possible, et interdite par fortes pluies !) était plutôt étroite et tortueuse. Bref, une journée forte en émotions et riche en paysages !

16 décembre 2010

Météo quand tu nous tiens

Hormis le bon entretien du voilier, notre deuxième préoccupation est la météo. Très surprenante : un grand nombre de dépressions passent par les Canaries (et le Portugal), avec de forts vents de SO accompagnés de pluie alors qu'en général la pluviométrie est faible.
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Les vents Alizés, qui devraient déjà être en place, semblent ne pas vouloir montrer le bout de leur nez.
Un grand nombre de voiliers traversant l'Atlantique attendent patiemment comme nous une fenêtre météo, pas seulement pour traverser l'Atlantique, souvent simplement pour rejoindre une autre île des Canaries.

L'ensemble de la flotte des globe-trotteurs véliques se retrouve concentrée dans les marinas. Ce we est à nouveau annoncé une dépression (la 3ème en deux semaines). Nous espérions profiter des différents mouillages des îles, et utiliser notre matériel de funboard et kayak que nous n'avons toujours pas sorti de la cabine arrière... il n'en est rien. Dans le port de Las Palmas entre deux cargos ?!

10 km à pied pour trouver un morceau de tuyau...

Alors que nous sommes arrivés dimanche matin à Las Palmas après une navigation de nuit mouvementée, je termine les travaux sur le guindeau (2 charbons bloqués par du sel, grand nettoyage du moteur du guindeau avec l'aide d'Olivier rencontré à Graciosa). Tout rentre dans l'ordre et le guindeau fonctionne à merveille. Pour bien finir le travail (je suis un peu maniaque), j'ai cherché à remplacer la tuyau flexible protégeant les 3 gaines électriques.
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Après un petit tour chez les 4 ships du port qui ne disposent pas du dit tuyau flexible, je me lance et arpente les ruelles de Las Palmas. En démarrant mes recherches, j'ai un mauvais pressentiment. Las Palmas me fait vaguement penser à la Corogne : béton, bruit, voitures, fashion-city, tout le must des capitales en terme d'enseignes, cafés et restaurants à l'espagnole bien entendu (rien à voir avec nos petits bistrots français...) et surtout... des petites échoppes. Commence alors la chasse au trésor.

Après la visite d'un magasin de bricolage (ouverture à 16h00), où je ne trouve pas le matériel, le vendeur me dessine un vague plan sur un bout de papier et me recommande de me rendre dans une petite ruelle de Las Palmas. Je trouve le dit magasin, qui a tout bien entendu, sauf la gaine en question. Re-papier, re-plan et c'est reparti pour un tour, 25 minutes de marche plus tard, même topo... Attente de plusieurs minutes et un ticket numéroté comme à la boucherie d'un supermarché. Avec mon espagnol de chinois, j'arrive à faire comprendre mon besoin... toujours pas le modèle de tuyau. Re-plan et re-marche de 25 minutes (les ruelles traversées sont magnifiques, ironique bien entendu : quelques rues peu fréquentables, sorties d'écoles, avenues passantes et encombrées).P1080160.jpg

Au final, 5 magasins visités... Je prends mon mal en patience et je persuade mes pieds de poursuivre les recherches. Je trouve alors un magasin spécialisé dans les tuyaux d'arrosage (si, si cela existe ici) qui me renvoie... vers le premier magasin. La boucle est bouclée et je décide alors d'abandonner. Retour au port... Je décide de me rendre à nouveau dans le premier ship qui me conseille alors d'aller dans la zone portuaire industrielle, en bus 17, à 35 minutes du port... L'IMRAY vous explique que Las Palmas est l'endroit idéal pour préparer un voilier. Je confirme que la Bretagne est un bien meilleur endroit pour préparer un voilier ! J'ai finalement trouvé le lendemain un tuyau flexible à peu près convenable à 10 minutes du port dans un nouveau shop...

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14 décembre 2010

Las Palmas, retour à la ville après une nuit mouvementée...

Nous sommes arrivés dimanche en début d'après-midi à Las Palmas sur l'île de Gran Canaria.

Partis de la Graciosa samedi midi, avec un vent modéré de N, nous naviguons à la voile une bonne partie de l'après-midi. Nous voyons s'éloigner les collines dorées de la Graciosa et les montagnes volcaniques noires de Lanzarote en face. Quelle belle escale cette île !

Au loin se forment de gros nuages et vers 19h nous percevons le bruit d'un orage... le début d'une nuit mouvementée : 3 heures plus tard, devant nous à tribord (heureusement pour nous à plus de 25 milles image radar à l'appui) foudre et éclairs déchirent le ciel. Nous décidons de couper notre électronique, et en "petits joueurs", sans vraiment savoir si le vent allait monter brusquement, nous affalons la grand voile et poursuivons sous génois + moteur histoire d'être prêts à réduire le génois rapidement.
Nous tentons ensuite d'aller à l'opposé des orages, mais dans une nuit d'encre, tout n'est pas si facile. Mieux vaut prévenir que guérir ! Il semble que les orages se déplacent souvent à l'opposé des vents synoptiques et c'est surtout la mer qui attire la foudre plus que le mât (dixit un bon bouquin FFV!).
Ciel d'orage
Partis pour une nav de 24h, annoncée tranquille avec 10-15 nœuds de N, nous avons droit à des sautes de vent : 10 nœuds de N à la sortie du chenal de Graciosa et Fuerteventura, 15 à 25 nœuds de SE vers 22h, puis retour d'un vent de N/NO de 20 nœuds vers 3h. Une nuit assez stressante : nous avions peur de mettre à mal l'électronique. Vivre un orage à terre est facile (hormis à 3000 m en montagne...!), le vivre en mer est une toute autre expérience : pas moyen de s'abriter, surtout avec un mât de 17m pointant vers le ciel, même si dans l'absolu il y a peu de risque, cela reste psychologique !

Au matin, nous apercevons le Teide, plus haut sommet volcanique de Tenerife, ainsi que les montagnes de Gran Canaria au soleil levant. Nous mettons quelques heures pour atteindre Las Palmas dans une mer courte avec un vent de NO de 20-25 noeuds forcissant.

Cette escale nous permet d'accueillir Martine, la maman de Clara, venue nous rejoindre pour une dizaine de jours aux Canaries. Elle est maintenant installée dans la cabine arrière tribord et découvre le fonctionnement du thermocouple de la gazinière pour nous cuisiner des petits plats.

Las Palmas ressemble un peu à la Corogne. Elle fait partie des 10 plus grandes villes espagnoles et il n'y a aucune comparaison avec le havre de paix de la Graciosa... Nous trouvons un beau marché avec plein de fruits frais des Canaries pour accompagner les bonites pêchées durant notre navigation (3 en tout !).P1080090.jpg
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Pour consoler Jean-Philippe de ne pas avoir pêché de dorade coryphène, notre voisin de ponton allemand Rolph (voilier Orpheus) nous propose des morceaux choisis d'une dorade coryphène de 25 kg qu'il a attrapée en venant à Las Palmas. Voici le film de la capture du poisson par Rolph. Ame sensible s'abstenir !

11 décembre 2010

Cybercafé : la seule fausse note de l'île de la Graciosa

Pour nous connecter, nous nous rendons tous les deux ou trois jours dans le cybercafé Rosa's net dans le village de Graciosa. L'ambiance y est très bruyante (TV et musique à fond). Le fils du patron tout comme le patron ne sont pas aimables du tout, voir très désagréables avec les touristes de passage. Mais comme pour beaucoup de voiliers, c'est le seul point internet public de l'île pour consulter la météo et ses emails.
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Nous payons 3 euros par heure. Une belle somme ! En deux semaines, nous avons dépensé environ 50 euros.
Lors de notre dernier soir à la Graciosa, nous nous rendons dans le cybercafé pour prendre une dernière météo. Fin de l'heure de connexion, je me rends au comptoir et tends un billet pour payer nos deux heures de connexion. Le patron nous facture 2 euros supplémentaires pour le branchement électrique de nos portables sous prétexte qu'aujourd'hui nous sommes restés branchés plus que l'heure de connexion !

La discussion s'engage, mais impossible de lui faire entendre raison... Du vol ! Plusieurs voiliers ont apparemment fait la même expérience dans ce lieu... incontournable, mais à vivement déconseiller !

7 décembre 2010

Le temps de cuisiner avant de repartir

En parallèle des menus travaux sur le bateau, nous prenons le temps de cuisiner et de profiter des bons produits que notre partenaire Celnat nous a fournis. Clara fait des expérimentations de germination de graines.
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Nous avons goûté pour l'instant au blé tendre et à la luzerne alfalfa. Du soja vert et un mélange radis-luzerne-fenouil est en préparation... Que de vitamines en perspective ! Il faut bien remplacer la salade de l'AMAP pour accompagner le poisson frais des pêcheurs locaux !
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Nous avons aussi essayé le pain avec la farine bise,  les graines de tournesol et de courge de Celnat.
Ce premier essai a été une réussite et nous l'avons dégusté ce matin !
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Nous devrions bientôt repartir pour Las Palmas à Gran Canaria (vendredi ou samedi), puis effectuer une petite visite de l''île de la Goméra. Les Alizés sont pour l'instant en panne, aussi nous ne savons pas encore si nous nous rendrons au Cap Vert pour démarrer notre transatlantique.

6 décembre 2010

Les photos du jour

Pendant ce temps sur la petite playa Francesca à la Graciosa...

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2 décembre 2010

Toujours à la Graciosa

Nous sommes toujours à la Graciosa et venons d'essuyer une belle dépression dans la nuit de dimanche à lundi. Plus de 45 noeuds en rafales dans le petit port pendant plusieurs heures dès 5h15 du matin. Juste après avoir pris le cliché du traceur ci-dessous pour le fun des 48 noeuds et vérifié nos amarres, la trinquette s'ouvre brusquement à 5h17.
Le taquet coinceur de l'enrouleur au cockpit était mal fermé et s'est ouvert brutalement. C'est la guerre sur le pont. La trinquette bat violemment. Deux autres navigateurs nous viennent en aide pour la ré-enrouler. Les rafales sont extrêmement violentes (on ne s'entend pas crier) et pendant un instant j'ai l'impression que nous allons démâter. P1160627.JPG
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Elle restera pendant 4 jours semi rangée à cause du vent qui ne descendra pas en dessous de 30 noeuds. Les aéroports ont été fermés et c'est plus de 90 noeuds (192 km/h) qui ont été enregistrés au point culminant sur l'ile de Tenerife dans la nuit de dimanche à lundi. Du lourd...

On décide de rester ce toute la semaine et le we prochain afin de laisser passer une autre dépression, annoncée plus petite... On attend de voir !

Côté occupations, dimanche dernier nous nous sommes rendus à la playa de la Conchas, magnifique plage de sable blanc et baignade dans une eau à 21 degrés. P1160620.JPG
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On prend nos habitudes dans la petite ville et rencontrons d'autres navigateurs. Apéros et discussions sur le parcours envisagés. Certains sont là depuis plusieurs mois...
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Côté voilier, nous avons fait un superbe rangement et inventaire de l'ensemble de la nourriture stockée dans les fonds et les équipets.

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Nous allons maintenant profiter du temps calme pour réaliser une vidange du moteur et surtout régler un problème mécanique sur le guindeau que nous n'avions toujours pas eu l'occasion d'essayer. Les joies de la voile certainement. Merci encore à Olivier pour son aide !P1160636.jpg

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